Dans mon dernier billet, j’ai abordé la métamorphose de la transformation de la matière par l’émergence de l’économie circulaire. Dans ce billet-ci, j’aborde la métamorphose de la transformation des connaissances par l’émergence de la complexité.
La nature du jeu est en train de changer
La complexité croissante de la société dépasse maintenant la capacité de ses systèmes de gestion. Ceci parce qu’ils sont conçus dans une perspective essentiellement cartésienne ce qui définit leurs limites d’efficacité face à une société toujours plus complexe.
Ainsi, la gouvernance des sociétés fonctionne dans un mode cartésien. C’est un mode essentiellement quantitatif dans lequel une industrie est perçue principalement comme une somme d’entreprises et d’infrastructures spécialisées. Elle doit maintenant se mettre à fonctionner dans un mode complexe. C’est un mode beaucoup plus qualitatif dans lequel les industries sont perçues principalement par le biais d’une fonction à remplir. Donc d’un rôle à jouer par rapport aux autres industries et aux autres fonctions de la société et notamment pour favoriser l’émergence d’une économie durable.
Le temps d’agir
Chaque composante doit s’organiser pour assurer l’identification et le suivi des changements qui les affectent et celui des changements qui sont requis pour réaliser leur métamorphose vers l’économie durable. Elles doivent réviser leurs systèmes de connaissances: procédés reconnus, systèmes de mesure, normes, standards, etc. Ceux sur lesquels elles se basent pour fonctionner. Chaque composante de la société doit y localiser et y modifier les parties nocives et aussi y identifier le développement des savoirs, savoir-être et savoir-faire qui sont requis pour réaliser leur transformation vers l’économie durable.
Chaque industrie, chaque territoire et chaque organisation doit s’organiser pour faire émerger la conscience d’être qui est nécessaire à sa métamorphose. Pour ce faire, ils devront se créer des réseaux d’information et de collaboration qui intègreront des membres de tous les sous-groupes qui la composent et, en synergie, entreprendre d’analyser la situation pour comprendre quels seraient les modèles de fonctionnement qui leur permettraient de respecter les contraintes de l’économie durable.
Développer une stratégie de participation à l’économie durable
Il faut donc que chaque composante se fasse une stratégie de participation à l’économie durable, pas une stratégie d’adaptation.
Le futur est commencé, agissons.
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